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 I found you | Abso♡Pinou

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Absolem C. Butterfly
Absolem C. Butterfly

Rôle : Absolem
Messages : 42
Date d'inscription : 20/10/2012
Pseudo : Lanours
Célébrité : Matthew Goode


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MessageSujet: I found you | Abso♡Pinou   I found you | Abso♡Pinou EmptySam 3 Nov - 4:29






I cannot sleep there's too much noise in my head





« Alors là j’étais pénard assis sur un champignon vois-tu ? Un énorme champignon, je sais pas de la taille d’un immeuble peut être, en tout cas je suis sûr que c’était un foutu champignon ! » Il aspire une longue bouffée de sa cigarette et vide son verre avant de reprendre le court passionnant de son récit. « Où j’en étais ? Chenille, blondie, CHAMPIGNON ! Et bien figure toi que c’était pas vraiment un champignon normal, je crois qu’il avait des propriétés magiques. Alors j’en croque un bout avec ma bouche de chenille, c’est là que ça devient quand même étrange. Une chenille avec des dents, sérieusement ! Je mange le champignon et voilà qu’il me pousse de drôles de trucs dans le dos, des ailes je crois bien. J’ai peur, la douleur est atroce, je me débat, mais rien n’y fait je grandit si vite et si brusquement que j’en perd la mémoire. Incapable de me rappeler qui je suis ! Je voudrais m’envoler, mais mes ailes sont trop faibles. Je tombe du champignon et c’est le moment que tu choisis pour me réveiller avec ta grosse tête poilue pleine de bave ! » Lewis écoutait d’une oreille attentive les plaintes coutumières de son vénéré maître chenille. Le bulldog s’en fichait pas mal de ces histoires, il attendait simplement sa récompense. Quand il était assez soul Absolem lui donnait parfois des trucs sympas à grignoter, mais pas ce soir, bouteille vide. « On sort » Dit-il en attrapant la laisse de son chien, s’engouffrant dans la pénombre d’une nuit glaciale. « J’étouffe ici, rien a boire on crève la dalle ! » Absolem continua de se plaindre, s’arrêtant brusquement pour allumer une nouvelle cigarette. « Foutu briquet de merde ! » Ce n’était décidément pas sa soirée. «Pas d’alcool, pas de clope, quelqu’un ici veut ma mort Bouboule ! » Il respira profondément tentant de reprendre son calme. Marcher dans la nuit avait cela d’apaisant, le silence, la solitude, il était dans son élément.

D’un pas rapide et déterminé l’homme et son chien traversèrent Lake Avenue, un quartier paisible et sans histoire où il faisait bon vivre de nuit comme de jour. Rien a craindre à Lake, à part peut-être des fées malicieuses planquées dans les bois, on y perdait quelque fois le sens de la réalité tant l’endroit était merveilleux. Si ce n’était pas pour boire ou travailler le professeur ne sortait jamais de chez lui et ne ramenait jamais personne. Ainsi il protégeait son jardin secret, ses trésors. D’une certaine manière sa richesse lui donnait une raison d’être seul. Les gens le prenaient souvent pour un paranoïaque, un avare, un égoïste, ils se trompaient. Absolem ne supportait tout simplement pas l’idée qu’on puisse entrer dans sa vie aussi facilement qu’en franchissant une porte. Ce qu’il y avait dans cette maison ce n’était pas seulement sa vie, mais ce qu’il était véritablement, sa vulnérabilité, ses démons, tout ce qu’il faisait disparaître dans l’alcool et la drogue. C’est pourquoi il était inconcevable qu’il ne boit pas ce soir. Encore fallait-il traverser le quartier Est et ses mauvaises fréquentations. Le parc était un lieu de fête particulièrement bruyant, un repère à toxicos qu’Absolem fréquentait bien trop souvent . On y trouvait toute sorte de médicaments et autre produits interdits à la vente ‘sans ordonnance’. Peut importe, Absolem était son propre docteur, tout ce qui le faisait planer et quitter ce monde était bon à prendre.

Silence sur Park Distric, pas un chat à cette heure tardive. Absolem se demanda s’il devait s’inquiéter ou se réjouir. Machinalement il porta jusqu’à ses lèvres une cigarette en sachant pertinemment qu’il ne pourrait pas l’allumer, un moyen comme un autre de se donner une contenance. Lewis semblait lui beaucoup moins tranquille et sa nervosité alerta son maître. « Hey sortez de là, qui que vous soyez je n’ai pas le temps pour ses conneries ! Vous m’entendez ? » Absolem interrogea l’obscurité, mais n’obtint pour seule réponse que les aboiements de l’animal. Lewis tira si fort sur sa laisse qu’elle céda, laissant le jeune homme complètement abasourdi. Il n’étais pas d’humeur à courir après son chien et songea une seconde à l’abandonner ici, contre un whisky et une cigarette, le duo qui l’attendait quelques mètres au pub. Cette pensée lui redonna un peu d’aplomb, il n’était plus si loin de la ville. « Lewis bon dieu, merde, reviens ici tout de suite ! Comment fais-tu pour courir avec des pattes aussi petites ? » Essoufflé Absolem parvint finalement à retrouver la bête qui aboyait toujours après quelque chose d’invisible. « C’est pas croyable t’es plus gros qu’un mammouth et tu cours comme une fusée ! Et arrête d’hurler comme ça tu vas réveiller les morts ! » En parlant de macchabées Absolem ne pensait pas vraiment qu’il en croiserait cette nuit là, des histoires, rien que des « foutues histoires de gosses qui cherchent à se faire peur, pas de quoi péter les BON DIEU DE MERDE» s’écria le jeune homme en apercevant sur le sol la masse informe que mâchouillait son chien. « Lâche ça tout de suite Lewis ! Tu vas choper la rage ! » Le chien s’arrêta brusquement, sentant que la masse était entrain de se mouvoir. Il prit soudain peur et s’enfuit dans les bras de son maître. Armé de courage Absolem continua de jurer tout en s’approchant de l’étrange créature. On y voyait rien dans l’obscurité, muni d’un bâton il tâtonna la chose « Qu’est ce que c’est que ce bordel de… » Il prit soudain conscience que ce n’était pas un animal mort, encore moins un macchabée, mais bel bien un homme, vivant et respirant à peine.

Pris de panique Absolem se mit à trembler, il était en sérieux manque de nicotine. Les deux mains sur la tête il respira nerveusement et se tordit les pouces en ce demandant une nouvelle fois s’il devait fuir, rejoindre le pub dont il rêvait ou venir en aide à cette pauvre âme en peine. « Ne jamais s’occuper des affaires des autres, ne jamais s’occuper des affaires des autres, ne jamais s’occuper des affaires des autres… » Absolem n’était pas un monstre, il avait une conscience et celle-ci lui aurait-fait payer cher un tel manquement à son éducation. Il repensa à son père, à ses croyances, à toutes ces choses encrées au plus profond de son être. Il ne pouvait décemment pas laisser ce pauvre garçon dans un état pareil. En s’approchant le professeur crut reconnaître un de ces élèves. Il n’était pas sûr, il faut dire qu’il ne pouvait retenir le visages de tous les jeunes à qui il avait eut affaire, il n’en faisait même pas l’effort. Qu’est ce qui avait bien pu arriver à ce garçon ? Une bagarre probablement, vêtements déchirés, arcade saignante, cotes fracturées, Absolem espérait que ce ne soit pas aussi grave. Ne sachant pas très bien comment s’y prendre il tenta de le réanimer en agitant sa main devant ses yeux. Il n’eut aucune réaction, il n’allait tout de même pas lui faire du bouche à bouche. En plus de cela le gamin sentait l’alcool à des kilomètres. « Infecte » se dit Absolem alors qu’il aurait donné n’importe quoi pour se noyer dans un bon verre de Whisky.

Il enveloppa le garçon dans son manteau et le souleva sans difficulté. Il était frêle, chétif au point qu’Absolem eu peur de le briser en le tenant dans ses bras. Le jeune homme semblait reprendre conscience par moment, puis il retombait dans sa léthargie, probablement soul. Absolem le ramena jusque chez lui, c’était un effort incommensurable de sa part. Il allait probablement le regretter, mais vu comme la nuit avait démarrée il était prêt à tout encaisser. Mort de fatigue il déposa délicatement le garçon sur son lit et s’affala sur un fauteuil à côté. Il l’observa un long moment, attendant qu’il se réveil pour pouvoir déverser sur sa pauvre tête d'ange toute la colère qu'il lui inspirait. « Stupid boy…» l'accusa-il avant de sombrer lui aussi dans un profond sommeil.









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Rencontre


Bonus

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notes

Tu me dois un whisky, stupid boy ♥



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Pinocchio L.Blue
Pinocchio L.Blue

Rôle : Pinocchio <3
Messages : 39
Date d'inscription : 26/10/2012
Job : Etudiant en philosophie
Célébrité : Ben Whishaw


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MessageSujet: Re: I found you | Abso♡Pinou   I found you | Abso♡Pinou EmptyDim 4 Nov - 2:09


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Why are you looking at me?

Il était assis à la table, son père était partit plutôt dans la soirée, sans doute pour aller dîner avec une quelconque demoiselle de la ville. Il ne lui en voulait pas, lui aussi avait droit à sa vie, comme chacun, Pinocchio regrettait juste d’être incapable d’avoir une relation normale avec lui… Et il savait que cela ne pourrait jamais plus être le cas. Il monta dans sa chambre, enfilant un T-shirt col en V gris clair et un jean. Il ne cherchait pas vraiment à être à son avantage, non, cela faisait quelques années qu’il avait décidé de ne plus chercher à impressionner le monde, il ne savait pas comment mais, généralement, on l’appréciait sans qu’il ne le demande. Soupirant, il passa devant le miroir, un coup de peigne et le voilà prêt pour une virée au parc, là-bas, il trouverait ce qu’il cherchait : la boisson et l’oublie.

Pourquoi oublier me direz-vous quand on a que dix-huit ans, pourquoi chercher à supprimer chacun de ses souvenirs et enfouir ses émotions au plus profond de son âme. Il ne mentait pas, il en était incapable, il cachait seulement les sensations et ses souvenirs trop douloureux. Pourtant, il n’avait rien vécu de réellement traumatisant, il avait même eut de la chance d’après certains et pourtant, il était incapable de s’en rendre compte. Il avait laissé un mot à Gepetto, celui-ci ne s’inquiéterait pas à son retour. Il ne lui fallut que quelques minutes pour arriver là-bas, retrouvant ses « amis ». Et là, ce fut la descente vers le fond, les bières s’enchaînèrent les unes après les autres, puis se fut la vodka ; jusqu’à un moment de semi-conscience. Il n’y avait qu’à ce moment là où il se sentait à peu près bien. Il s’éloigna de son groupe se dirigeant vers les ombres des arbres. Il percuta un autre gosse qui tomba par terre. Trop soul pour faire attention, il continua à marcher. Mais, ce soir là, les ennuis semblaient le suivre à la trace et, lorsqu’il fut suffisamment loin des autres, un groupe l’aborda, l’encerclant, l’air plutôt malveillant. Le pauvre n’avait rien demandé du tout et s’il avait put, il se serait échapper…

-« Alors, ta mère ne t’as jamais appris la politesse ? Quant on fait tomber quelqu’un on s’excuse ! Je pense qu’une bonne leçon s’impose ! »

Avant qu’il n’est le temps n’analyser la phrase pour la comprendre, les premiers coups se mirent pleuvoir dans ses jambes et il tomba sur le sol. L’adolescent n’avait pas assez de force pour riposter contre la dizaine d’autres qui l’assaillait. Bientôt, il ne sentit plus ses bras, tant il cherchait à protéger son visage. C’était Dieu qui le punissait certainement pour ses mauvaises pensées, il y avait sans doute une raison à tout cela mais, cela ne servait à rien de la chercher. Les poings et les pieds commencèrent à se calmer, le laissant respirer un peu. Il n’arrivait plus à ouvrir les yeux, il avait l’impression d’être à la fois congeler et brûlant, tout son corps lui hurlait au secours ! La meilleure défense est parfois l’inconscience et sur cette maxime qu’il venait d’inventer, Pinocchio s’évanouit…

Il serait bien resté dans ce trou noir, indolore et reposant, mais, son esprit décida contre son gré de nager à travers l’étendue amorphe et nébuleuse qui l’encerclait à ce moment là… Un espèce de truc était en train de lui mâchouiller la jambe… Il n’était pourtant pas un jouet ou un objet aux dernières nouvelles. Il sentit une présence humaine à ses côtés mais, il était dans l’incapacité de dire quoique ce soit. Au bout de quelques minutes, il se sentit soulever et transporter ailleurs. Il ne sut pas vraiment où mais tout ce qu’il entendit avant de sombrer de nouveau se fut : « Stupid boy…»

Sa tête lui faisait mal mais, le pire était sans doute ses bras et ses jambes. Qu’avait-il bien put faire ses dernières heures ? Il cligna des paupières avant de se décider à les ouvrir réellement. S’ouvrit alors à son regard un monde inconnu qui déclencha immédiatement une onde de terreur en lui. Se redressant vivement malgré son mal de crâne, il sauta du canapé sur lequel il était allongé avant d’apercevoir un être vivant en face de lui. Trop sonné pour le reconnaître, il se mit à courir vers un couloir quand il trébucha contre une pile de livre, s’étalant de tout son long et criant de douleur tant il avait mal. Cela eut pour effet de réveiller l’autre tandis que complètement hystérique Pinocchio se traînait sur le sol :

-« Nom de Dieu ! Mais qu’est ce que je fais là ? Où je suis d’abord et puis qui êtes-vous ? »

Il s’arrêta finalement, rencontrant un mur contre son dos. Ses yeux finirent alors par se rendre compte que cette silhouette lui était familière… Son prof de psycho ? Qu’est ce qu’il faisait ici ? Mais enfin, que lui étai-il arrivé ? Se calmant un peu mais, restant toujours sur ses gardes, il demanda :

-« Monsieur Butterfly ? »

Le jeune homme n’était pas vraiment en état de penser tant il avait mal, mais, il devait, il avait besoin d’avoir des réponses tout de suite et maintenant avant qu’il ne se mette à faire une crise d’hyperventilation incontrôlée qui l’emmènerait tout droit à l’hôpital… Respire gamin ! Sa ira mieux demain !


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